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Woody Allen - Page 3

  • Critique de "Match point" de Woody Allen (2005)

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    J'ai choisi de vous parler aujourd'hui de ce film pour trois raisons : d'abord parce que c'est un de mes trois films préférés (la place variant selon l'humeur), ensuite parce que Woody Allen est en pleine actualité puisqu'il figure dans la sélection du 63ème Festival de Cannes, comme  à son habitude hors compétition (j'y reviendrai prochainement sur In the mood for Cannes), enfin parce que ce film magistral sera programmé le 16 mai au restaurant les Cinoches (dont je vous ai déjà parlé, ici) pour son ciné-club du dimanche soir dont j'ai le grand plaisir de faire la programmation à partir du 2 mai, pour 8 dimanches consécutifs (j'y reviendrai).

    Un film de Woody Allen comme le sont ceux de la plupart des grands cinéastes est habituellement immédiatement reconnaissable, notamment par le ton, un humour noir corrosif, par la façon dont il (se) met en scène, par la musique jazz, par le lieu (en général New York).

    Cette fois il ne s'agit pas d'un Juif New Yorkais en proie à des questions existentielles mais d'un jeune irlandais d'origine modeste, Chris  Wilton   (Jonathan Rhys-Meyer), qui se fait employer comme professeur de tennis dans un club huppé londonien. C'est là qu'il sympathise avec Tom Hewett (Matthew Goode), jeune homme de la haute société britannique avec qui il partage une passion pour l'opéra. Chris fréquente alors régulièrement les Hewett et fait la connaissance de Chloe (Emily Mortimer), la sœur de Tom, qui tombe immédiatement sous son charme. Alors qu'il s'apprête à l'épouser et donc à gravir l'échelle sociale, il rencontre Nola Rice (Scarlett Johansson), la pulpeuse fiancée de Tom venue tenter sa chance comme comédienne en Angleterre et, comme lui, d'origine modeste. Il éprouve pour elle une attirance immédiate, réciproque. Va alors commencer entre eux une relation torride...

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    Je mets au défi quiconque n'ayant pas vu le nom du réalisateur au préalable de deviner qu'il s'agit là d'un film de Woody Allen, si ce n'est qu'il y prouve  son génie, dans la mise en scène, le choix et la direction d'acteurs, dans les dialogues et dans le scénario, « Match point » atteignant d'ailleurs pour moi la perfection scénaristique.

    Woody Allen réussit ainsi à nous surprendre, en s'affranchissant des quelques « règles » qui le distinguent habituellement : d'abord en ne se mettant pas en scène, ou en ne mettant pas en scène un acteur mimétique de ses tergiversations existentielles, ensuite en quittant New York qu'il a tant sublimée. Cette fois, il a en effet quitté Manhattan pour Londres, Londres d'une luminosité obscure ou d'une obscurité lumineuse, en tout cas ambiguë,  à l'image du personnage principal, indéfinissable.

    Dès la métaphore initiale, Woody Allen nous prévient (en annonçant le thème de la chance) et nous manipule (pour une raison que je vous laisse découvrir), cette métaphore faisant écho à un rebondissement (dans les deux sens du terme) clé du film. Une métaphore sportive qu'il ne cessera ensuite de filer : Chris et Nola Rice se rencontrent ainsi autour d'une table de ping pong et cette dernière qualifie son jeu de « très agressif »...

    « Match point » contrairement à ce que son synopsis pourrait laisser entendre n'est pas une histoire de passion parmi d'autres (passion dont il filme d'ailleurs et néanmoins brillamment l'irrationalité et  la frénésie suffocante que sa caméra épouse) et encore moins une comédie romantique (rien à voir avec « Tout le monde dit I love you » pour lequel Woody Allen avait également quitté les Etats-Unis) ; ainsi dès le début s'immisce une fausse note presque imperceptible, sous la forme d'une récurrente thématique pécuniaire, symbole du mépris insidieux, souvent inconscient, que la situation sociale inférieure du jeune professeur de tennis suscite chez sa nouvelle famille,  du sentiment d'infériorité que cela suscite chez lui mais aussi de sa rageuse ambition que cela accentue ; fausse note qui va aller crescendo jusqu'à la dissonance paroxystique, dénouement empruntant autant à l'opéra qu'à la tragédie grecque. La musique, notamment de Verdi et de Bizet, exacerbe ainsi encore cette beauté lyrique et tragique.

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    C'est aussi le film des choix cornéliens, d'une balle qui hésite entre deux camps : celui de la passion d'un côté, et de l'amour, voire du devoir, de l'autre croit-on d'abord ; celui de la passion amoureuse d'un côté et d'un autre désir, celui  de réussite sociale, de l'autre (Chris dit vouloir  « apporter sa contribution à la société ») réalise-t-on progressivement. C'est aussi donc le match de la raison et de la certitude sociale contre la déraison et l'incertitude amoureuse.

     A travers le regard de l'étranger à ce monde, Woody Allen dresse le portrait acide de la « bonne » société londonienne avec un cynisme chabrolien auquel il emprunte d'ailleurs une certaine noirceur et une critique de la bourgeoisie digne de  La cérémonie que le dénouement rappelle d'ailleurs.

    Le talent du metteur en scène réside également dans l'identification du spectateur au (anti)héros et à son malaise croissant qui trouve finalement la résolution du choix cornélien inéluctable, aussi odieuse soit-elle. En ne le condamnant pas, en mettant la chance de son côté, la balle dans son camp, c'est finalement notre propre aveuglement ou celui d'une société éblouie par l'arrivisme que Woody Allen stigmatise. Parce-que s'il aime (et d'ailleurs surtout désire) la jeune actrice, Chris aime plus encore l'image de lui-même que lui renvoie son épouse : celle de son ascension.

    Il y a aussi du Renoir dans ce Woody Allen là qui y dissèque les règles d'un jeu social, d'un match fatalement cruel ou même du Balzac car rarement le ballet de la comédie humaine aura été aussi bien orchestré.

     Woody Allen signe un film d'une férocité jubilatoire, un film cynique sur l'ironie du destin, l'implication du hasard et  de la chance. Un thème que l'on pouvait notamment trouver dans « La Fille sur le pont » de Patrice Leconte. Le fossé qui sépare le traitement de ce thème dans les deux films est néanmoins immense : le hiatus est ici celui de la morale puisque dans le film de Leconte cette chance était en quelque sorte juste alors qu'elle est ici amorale, voire immorale, ...pour notre plus grand plaisir. C'est donc l'histoire d'un crime sans châtiment dont le héros, sorte de double de Raskolnikov, est d'ailleurs un lecteur assidu de Dostoïevski (mais aussi d'un livre sur Dostoïevski, raison pour laquelle il épatera son futur beau-père sur le sujet), tout comme Woody Allen à en croire une partie la trame du récit qu'il lui « emprunte ».

    Quel soin du détail pour caractériser ses personnages, aussi bien dans la tenue de Nola Rice la première fois que Chris la voit que dans la manière de Chloé de jeter négligemment un disque que Chris vient de lui offrir, sans même le remercier . Les dialogues sont tantôt le reflet du thème récurrent de la chance, tantôt d'une savoureuse noirceur (« Celui qui a dit je préfère la chance au talent avait un regard pénétrant sur la vie », ou citant Sophocle : « n'être jamais venu au monde est peut-être le plus grand bienfait »...). Il y montre aussi on génie de l'ellipse (en quelques détails il nous montre l'évolution de la situation de Chris...).

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    Cette réussite doit aussi beaucoup au choix des interprètes principaux : Jonathan Rhys-Meyer qui interprète  Chris, par la profondeur et la nuance de son jeu, nous donnant l'impression de jouer un rôle différent avec chacun de ses interlocuteurs et d'être constamment en proie à un conflit intérieur ; Scarlett Johansson d'une sensualité à fleur de peau qui laisse affleurer une certaine fragilité (celle d'une actrice en apparence sûre d'elle mais en proie aux doutes quant à son avenir de comédienne)  pour le rôle de Nola Rice qui devait être pourtant initialement dévolu à Kate Winslet ; Emily Mortimer absolument parfaite en jeune fille de la bourgeoisie londonienne, naïve, désinvolte et snob qui prononce avec la plus grande candeur des répliques inconsciemment cruelles(« je veux mes propres enfants » quand Chris lui parle d'adoption ...). Le couple que forment Chris et Nola s'enrichit ainsi de la fougue, du charme électrique, lascif et sensuel de ses deux interprètes principaux.

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    La réalisation de Woody Allen a ici l'élégance perfide de son personnage principal, et la photographie une blancheur glaciale semble le reflet de son permanent conflit intérieur.

     Le film, d'une noirceur, d'un cynisme, d'une amoralité inhabituels chez le cinéaste, s'achève par une balle de match grandiose au dénouement d'un rebondissement magistral qui par tout autre serait apparu téléphoné mais qui, par le talent de Woody Allen et de son scénario ciselé, apparaît comme une issue d'une implacable et sinistre logique  et qui montre avec quelle habileté le cinéaste a manipulé le spectateur (donc à l'image de Chris qui manipule son entourage, dans une sorte de mise en abyme). Un match palpitant, incontournable, inoubliable.  Un film audacieux, sombre et sensuel qui mêle et transcende les genres et ne dévoile réellement son jeu qu'à la dernière minute, après une intensité et un suspense rares allant crescendo. Le témoignage d'un regard désabusé et d'une grande acuité sur les travers et les blessures de notre époque. Un chef d'œuvre à voir et à revoir !

    « Match point » est le premier film de la trilogie londonienne de Woody Allen avant « Scoop » et « Le rêve de Cassandre ».

    Autres critiques de films (à voir également) de Woody Allen à lire sur inthemoodforcinema.com :  « Vicky Cristina Barcelona » et « Whatever works » .

    Suivez également les autres blogs in the mood : In the mood for Cannes, In the mood for Deauville, In the mood for luxe.

  • Les 20 films de la décennie 2000-2009

    Puisque nous sommes dans les questionnaires et les listes en ce moment (cliquez ici pour lire mes réponses au "questionnaire Libé pour Soderbergh"), je réponds à la question qu'on m'a envoyée récemment via Facebook sur la liste de mes 20 films de la décennie.

    Je suis certaine qu'une fois cette liste fois publiée, je vais en trouver plein d'autres mais en tout cas, ce sont les 20 qui me sont venus immédiatement à l'esprit (même si ma liste initiale était de 22, j'ai donc dû enlever "Les Infiltrés" de Scorsese et "Munich" de Spielberg.)

    Comme je sais que certain(e)s n'aiment pas trop être "linké(e)s", je ne nomme personne mais si d'autres ont envie de s'y atteler dans les commentaires ou sur leurs blogs j'irai lire leurs réponses avec plaisir...

    S'il  fallait en retenir un seul:

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    Mes 20 films de la décennie 2000-2009 (sans ordre particulier):

    « Le Goût des Autres » d’Agnès Jaoui

    « L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford » d’Andrew Dominik

    « Match point » de Woody Allen

    « Les Noces Rebelles » de Sam Mendès

    “In the mood for love” de Wong Kar Wai

    “Elephant” de Gus Van Sant

    « Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain » de Jean-Pierre Jeunet

    « Valse avec Bachir” d’Ari Folman

    « Two lovers » de  James Gray

    « Inglourious Basterds » de Quentin Tarantino

    « Sur mes lèvres » de Jacques Audiard

    « Le Pianiste » de Roman Polanski

    « Lost in translation » de Sofia Coppola

    “La Vie des autres” de Florian Henckel von Donnersmarck

    “Les Etreintes brisées ” de Pedro Almodovar

    « Printemps, été, automne, hiver et printemps » de Kim Ki Duk

     « Good bye Lenin » de Wolfgang Becker

    « Memento » de Christopher Nolan

    « Babel » d’Alejandro Gonzales Inarritu

    « L’Enfant » de Jean-Pierre et Luc Dardenne

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 33 commentaires
  • "Whatever works" de Woody Allen

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    Après des films aussi divers et réussis que « Match point », « Scoop », « Le rêve de Cassandre », « Vicky Cristina Barcelona » qui se sont enchaînés au rythme frénétique d’une réalisation par an, comment Woody Allen pouvait-il encore nous étonner ? Tout simplement en revenant à New York après la magistrale trilogie londonienne (« Match point » restant pour moi la perfection scénaristique, encore inégalée) et après son escapade espagnole.

     

    Boris Yellnikoff (Larry David), double woody allenien ( que le réalisateur n’incarne pas cette fois laissant donc la place à  Larry David) est un presque Prix Nobel, il a en effet  raté  sa carrière comme son mariage et son suicide. Un soir, une jeune fugueuse répondant au doux nom de Melody (Evan Rachel Wood), affamée et frigorifiée, lui demande de l’héberger. Alors qu’elle ne devait rester que quelques nuits, elle s’installe pour finalement former un étrange couple avec ce Boris aussi futé et misanthrope qu’elle est ingénue et joyeuse.  Le génie de la physique finira même par épouser la pétulante jeune femme.  Tout se complique quand Marietta (Patricia Clarkson), la mère de la jeune femme, débarque à l’improviste…

     

    A 73 ans, Woody Allen semble plus que jamais peu soucieux des conventions, qu’elles soient morales ou cinématographiques, et fait preuve d’une liberté toujours aussi étonnante et réjouissante pour le spectateur.

     

      Dès la première séquence dans laquelle Boris quitte les amis avec lesquels il était attablé pour s’adresser directement au spectateur face caméra, on retrouve sa verve inimitable dans un monologue qui brasse avec brio, ironie, mordant et lucidité les préoccupations existentielles récurrentes et universelles du réalisateur toujours aussi hypocondriaque et savoureusement cynique.

     

    Même si jamais personne, à commencer par lui-même, ne sublimera autant Manhattan qu’il y est parvenu dans le film éponyme, il parvient encore à nous faire découvrir New York sous un angle différent et enchanteur, sa caméra incisive en épousant la bouillonnante et frémissante vitalité.

     

    Les personnalités excentriques des deux personnages principaux (mais aussi des personnages secondaires) sont pour beaucoup dans cette réussite : Larry David joue comme Woody Allen à s’y méprendre, un être boiteux dans tous les sens du terme, aussi exécrable qu’attendrissant et Evan Rachel Wood joue à merveille la sympathique écervelée, succédant à Scarlett Johansson, sans démériter.

     

    Les dialogues et les monologues de Larry David sont une réjouissance perpétuelle et un air de Beethoven nous montre une nouvelle fois avec quelle maestria il sait fait valser magie et ironie de l’existence.

     

    Hymne à la liberté, qu’elle soit amoureuse ou artistique, qui n’est pas sans faire écho à son film précèdent, le sensuel (et à mon avis néanmoins plus réussi que celui-ci)  « Vicky Cristina Barcelona », ce « Whatever works »  est aussi  un hymne à la vie et à ses « hasards dénués de sens » que Woody Allen manie et célèbre avec subtilité pour faire basculer le cynisme en optimisme, et si la religion est ici, à nouveau, une cible délectable , il croit au moins en une chose et nous y fait croire avec talent : le pouvoir de la liberté et des hasards qui font que « ça marche », peu importe comment…  Le hasard peut, aussi, bien faire les choses et l’incertitude existentielle n’est pas forcément source de tourments semble admettre et nous faire admettre Woody Allen dans un accès communicatif d’optimisme, voire d’insolente liberté.

     

    Et même s’il s’agit là d’un Woody Allen mineur, comme le répète Larry David « l’important c’est que ça marche ».  Woody Allen fait, encore une fois, preuve d’une impertinence et d’une énergie débordante que bien des jeunes cinéastes pourraient lui envier et qui nous font attendre le prochain avec une impatience toujours grandissante.

     

     

     

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  • In the mood for Barcelona: de Picasso à Woody Allen...

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    vicky2.jpgA l'occasion de la sortie en DVD de "Vicky Cristina Barcelona" de Woody Allen, le 8 Avril (dont je vous parlais hier, ici), 2009_0401barcelone0039.JPGvéritable hommage à Barcelone,  un petit voyage  s'imposait pour voir de plus près la capitale catalane ... et pour vous informer comme il se doit.

    Barcelone est une  ville bouillonnante et ensorcelante, à la fois moderne, imprègnée du modernisme de l'Art nouveau (aucune autre ville ne possède autant d'édifices Art nouveau) et ancrée dans son Histoire. Trois journées sont trop courtes pour la découvrir mais suffisent pour être envoûté et avoir envie de revenir...et cela malgré une météo aussi capricieuse que pluvieuse.

    Voici, ci-dessous, quelques lieux incontournables de Barcelone. Vous pourrez en reconnaître quelques uns dans le film de Woody Allen.

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    Au Passeig de Gracia se trouvent les oeuvres des trois principaux architectes catalans: la maison la plus connue reste "La casa Mila" de Gaudi surnommée "la Pedrera" (photo ci-dessus)
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    La Rambla: l'avenue, dit-on, la plus célèbre d'Espagne. L'animation est continuelle sur cette avenue historique jalonnée de cafés, kiosques à journaux, marchands de fleurs...et d'animaux en tous genres.
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    Plaça Reial
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    Ci-dessus, "Les Ménines" de Pablo Picasso (Musée Picasso de Barcelone). Le musée Picasso est incontournable: situé dans trois palais du Moyen Age, le fond de la collection riche de 3000 pièces est constitué de la donation faîte en 1960 par l'ami du peintre, Jaime Sabartes, d'oeuvres offertes par Picasso lui-même ou données par sa veuve Jacqueline. L'exposition permet de découvrir ses premières oeuvres dont le génie se révèle dès l'adolescence mais aussi et surtout la série des "Ménines" (1957), 44 tableaux inspirés du chef d'oeuvre de Velasquez. A voir absolument!
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    Ci-dessus, la Sagrada Familia, chef d'oeuvre inachevé, caractéristique du style de Gaudi avec ses formes inspirées de la nature et ses mosaïques de céramique.
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    Ci-dessus: la statue de  Christophe Colomb
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    In the mood for Barcelona...2009_0401barcelone0054.JPG (Photo ci-dessus et ci-contre: vue de l'hôtel H1898, La Rambla)
    A voir également à Barcelone: La cathédrale, la Fondation Miro, le parc de la Ciutadella, la Vila Olimpica (Barcelone a accueilli les JO en 1992), le quartier de Montjuïc, le parc Güell, le palau Güell (actuellement en travaux)...
  • Sortie DVD de "Vicky Cristina Barcelona" de Woody Allen le 8 Avril

    Dans une semaine, le 8 Avril, sortira le DVD de "Vicky Cristina Barcelona" de Woody Allen, l'un des meilleurs films de l'année 2008.

    Présenté en compétition officielle du Festival de Cannes 2008, "Vicky Cristina Barcelona" a permis à Woody Allen d'obtenir le Golden Globe Award 2009 de la meilleure comédie 2009 mais aussi à Penelope Cruz d'obtenir le BAFTA 2009 de la meilleure actrice dans un second rôle ainsi que l'Oscar 2009 de la meilleure actrice dans un second rôle.

    Cliquez ici pour lire ma critique de "Vicky Cristina Barcelona" de Woody Allen.

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    Bande-annonce de "Vicky Cristina Barcelona" de Woody Allen:
    Lien permanent Imprimer Catégories : DVD Pin it! 1 commentaire
  • Le palmarès cinéma des 66ème Golden Globes 2009

    golden globes.gifHier soir avait lieu la cérémonie des 66ème Golden Globes (dont on dit souvent que son palmarès préfigure celui des Oscars) dont le film "Slumdog Millionaire" réalisé par Danny Boyle est sorti grand vainqueur avec 4 récompenses. (Sortie en salles en France: le 14 janvier 2009)

    Contre toute attente, les deux favoris "Benjamin Button" et "Frost/Nixon" sont repartis bredouille, pourtant cités 5 fois chacun.

    Kate Winslet a remporté deux Golden Globes:  meilleure actrice dans un drame dans "Les Noces Rebelles" et slumdog.jpgmeilleure actrice dans un second rôle pour "Le liseur".

    Heath Ledger a obtenu un Golden Globe posthume pour son rôle de Joker dans "The Dark Knight".

    Woody Allen a obtenu le Golden Globe du meilleur film, catégorie comédie pour "Vicky Cristina Barcelona".

    "Valse avec Bachir" a obtenu le Golden Globe du meilleur film en langue étrangère

    Je vous laisse découvrir ci-dessous le reste du palmarès...

    MEILLEUR FILM - CATEGORIE DRAME :  Slumdog Millionaire

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    Autres nominés :
    L'Etrange Affaire de Benjamin Button
    Frost/Nixon
    Le Liseur
    Les Noces Rebelles

    MEILLEURE ACTRICE DANS UN DRAME : Kate Winslet - Les Noces Rebelles

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    Autres nominés :
    Anne Hathaway - Rachel Getting Married
    Angelina Jolie- L'Echange
    Meryl Streep - Doute
    Kristin Scott Thomas - Il y a longtemps que je t'aime

    MEILLEUR ACTEUR DANS UN DRAME : Mickey Rourke - The Wrestler

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    Autres nominés :
    Leonardo DiCaprio - Les Noces Rebelles
    Frank Langella - Frost/Nixon
    Sean Penn - Harvey Milk
    Brad Pitt - L'Etrange Affaire de Benjamin Button


    MEILLEUR FILM - CATEGORIE COMEDIE OU COMEDIE MUSICALE : Vicky Cristina Barcelona

     

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    Autres nominés :
    Burn After Reading
    Be Happy
    Bons Baisers de Bruges
    Mamma Mia!

    MEILLEURE ACTRICE DANS UNE COMEDIE OU COMEDIE MUSICALE : Sally Hawkins - Be Happy

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    Autres nominés :
    Rebecca Hall - Vicky Cristina Barcelona
    Frances McDormand - Burn After Reading
    Meryl Streep - Mamma Mia!
    Emma Thompson - Last Chance For Love


    MEILLEUR ACTEUR DANS UNE COMEDIE OU COMEDIE MUSICALE : Colin Farrell - Bons Baisers de Bruges  

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    Autres nominés :
    Javier Bardem - Vicky Cristina Barcelona
    James Franco - Délire Express
    Brendan Gleeson - Bons Baisers de Bruges
    Dustin Hoffman - Last Chance For Love

    MEILLEUR FILM D'ANIMATION : WALL•E

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    Autres nominés :
    Volt
    Kung Fu Panda

    MEILLEUR FILM EN LANGUE ETRANGERE : Valse avec Bashir (Israel)

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    Autres nominés :
    La Bande à Baader (Germany)
    Everlasting Moments (Sweden/Denmark)
    Gomorra (Italy)
    Il y a longtemps que je t'aime (France)

    MEILLEUR SECOND ROLE FEMININ : Kate Winslet - The Reader

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    Autres nominés :
    Amy Adams - Doute
    Penelope Cruz - Vicky Cristina Barcelona
    Viola Davis - Doute
    Marisa Tomei- The Wrestler


    MEILLEUR SECOND ROLE MASCULIN : Heath Ledger - The Dark Knight

     

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    Autres nominés :
    Tom Cruise - Tropic Thunder
    Robert Downey Jr. - Tropic Thunder
    Ralph Fiennes - The Duchess
    Philip Seymour Hoffman - Doute

    MEILLEUR REALISATEUR : Danny Boyle - Slumdog Millionaire

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    Autres nominés :
    Stephen Daldry - Le Liseur
    David Fincher - The Curious Case of Benjamin Button
    Ron Howard - Frost/Nixon
    Sam Mendes - Revolutionary Road


    MEILLEUR SCENARIO : Simon Beaufoy - Slumdog Millionaire 

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    Autres nominés :
    David Hare - Le Liseur
    Peter Morgan - Frost/Nixon
    Eric Roth - L'Etrange Affaire de Benjamin Button
    John Patrick Shanley - Doute

    MEILLEUR MUSIQUE : A.R. Rahman - Slumdog Millionaire

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    Autres nominés :
    Alexandre Desplate - L'Etrange Affaire de Benjamin Button
    Clint Eastwood - L'Echange
    James Newton Howard - Les Insurgés
    Hans Zimmer - Frost/Nixon

    BEST ORIGINAL SONG - MOTION PICTURE : "The Wrestler - The Wrestler

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    Autres nominés :
    "Down to Earth" - WALL•E
    "Gran Torino" - Gran Torino
    "I Thought I Lost You" - Volt
    "Once in a Lifetime" - Cadillac Records
  • Nominations pour les Golden Globe Awards 2009

    golden globes.gifHier ont été annoncées les nominations pour la 66ème édition des Golden Globes Awards (qui auront lieu le 11 janvier 2009) qui préfigurent en général les nominations des Oscars (dont la 81ème cérémonie aura lieu le 22 février prochain.)

     « L’Etrange histoire de Benjamin Button » (de David Fincher), « Frost / Nixon » (de Ron Howard)  et « Doute » (de John Patrick Shanley) comptabilisent le plus grand nombre de nominations : 5 chacun. A noter : 4 nominations pour Woody Allen avec « Vicky Cristina Barcelona » (dont 3 pour ses acteurs, à l’exception de Scarlett Johansson, la seule du quatuor absente des nominations).

    Heath Ledger est nommé à titre posthume pour son rôle de Joker dans « The dark night ». Meryl Streep  et Kate Winslet sont toutes deux nommées deux fois.

    Parmi les nominations françaises, on retrouve Alexandre Desplat (déjà récompensé il y a deux ans pour « Le voile des illusions »). Le drame de Philippe Claudel « Il y a longtemps que je t’aime » est nommé dans deux catégories : meilleure actrice pour Kristin Scott Thomas (récemment récompensée aux European Film Awards) et comme meilleur film étranger face à « Gomorra », « Everlasting moments », « La bande à Baader » et « Valse avec Bachir ».  

    En bonus, la bande annonce de « Frost / Nixon », en bas de cette note.

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    Meilleur film dramatique 

     Frost / Nixon, l'heure de vérité 

    Le Liseur

    Les Noces rebelles

     L'Etrange histoire de Benjamin Button 

    Slumdog Millionaire 

    Meilleur acteur dans un drame

    Frank Langella  (Frost / Nixon, l'heure de vérité)

    Sean Penn (Harvey Milk)

    Leonardo DiCaprio (Les Noces rebelles)

    Brad Pitt (L'Etrange histoire de Benjamin Button)

    Mickey Rourke (The Wrestler) 

    Meilleure actrice dans un drame

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    Meryl Streep  (Doute)

    Kristin Scott Thomas (Il y a longtemps que je t'aime)

    Angelina Jolie (L'Echange)

    Kate Winslet (Les Noces rebelles)

    Anne Hathaway (Rachel Getting Married) 

    Meilleure comédie ou comédie musicale 

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    Be Happy

    Bons Baisers de Bruges

    Burn After Reading

    Mamma Mia !

    Vicky Cristina Barcelona

    Meilleur acteur dans une comédie ou une comédie musicale

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    Colin Farrell  (Bons Baisers de Bruges)

    Brendan Gleeson (Bons Baisers de Bruges)

    James Franco (Délire Express)

    Dustin Hoffman (Last Chance for Love)

    Javier Bardem (Vicky Cristina Barcelona)

    Meilleure actrice dans une comédie ou une comédie musicale 

    Sally Hawkins(Be Happy)

    Frances McDormand (Burn After Reading)

    Emma Thompson(Last Chance for Love)

    Meryl Streep (Mamma Mia !)

    Rebecca Hall (Vicky Cristina Barcelona) 

    Meilleur acteur dans un second rôle 

    Philip Seymour Hoffman (Doute)

    Heath Ledger (The Dark Knight, Le Chevalier Noir)

    Ralph Fiennes  (The Duchess)

    Tom Cruise (Tonnerre sous les Tropiques)

    Robert Downey Jr. (Tonnerre sous les Tropiques)

    Meilleure actrice dans un second rôle

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    Amy Adams (Doute)

    Viola Davis (Doute)

    Kate Winslet (Le Liseur)

    Marisa Tomei (The Wrestler)

    Penélope Cruz (Vicky Cristina Barcelona)

    Meilleur réalisateur

    Ron Howard (Frost / Nixon, l'heure de vérité)

    Stephen Daldry (Le Liseur)

    Sam Mendes (Les Noces rebelles)

    David Fincher (L'Etrange histoire de Benjamin Button)

    Danny Boyle (Slumdog Millionaire)

    Meilleur scénario

    Doute (John Patrick Shanley)

    Frost / Nixon, l'heure de vérité (Peter Morgan)

    Le Liseur (David Hare)

    L'Etrange histoire de Benjamin Button (Eric Roth)

    Slumdog Millionaire (Simon Beaufoy) 

    Meilleure musique 

    Frost / Nixon, l'heure de vérité (Hans Zimmer)

    L'Echange(Clint Eastwood)

    Les Insurgés (James Newton Howard)

    L'Etrange histoire de Benjamin Button(Alexandre Desplat)

    Slumdog Millionaire (A.R. Rahman)

    Meilleure chanson

    Gran Torino (Jamie Cullum, Clint Eastwood, Kyle Eastwood, Michael Stevens)

    The Wrestler (Bruce Springsteen)

    Volt, star malgré lui (Miley Cyrus, Jeffrey Steele)

    WALL.E(Peter Gabriel, Thomas Newman) 

    Meilleur film d'animation 

    Kung Fu Panda

    Volt, star malgré lui

    WALL.E

    Meilleur film en langue étrangère

    valse.jpg

    Everlasting moments

    Gomorra

    Il y a longtemps que je t'aime

    La Bande à Baader

    Valse avec Bachir

     Pour ceux qui voudraient connaître les nominations pour la télévision et les séries, rendez-vous sur le site officiel des Golden Globe Awards.

    Ci-dessous, la bande annonce de "Frost/Nixon" de Ron Howard